La société privée Boston Dynamics nous présente une nouvelle version du robot intelligent Atlas. Développé pour des opérations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce robot électrique est composé d’articulations hydrauliques. Grâce à des capteurs situés à plusieurs endroits clés de son corps, Atlas peut détecter des obstacles dans son environnement immédiat et les éviter. Ces mêmes capteurs lui permettent de garder son équilibre. Atlas mesure près de 1 mètre 80 et pèse 180 livres. Sans être un Terminator, il arrive à réaliser des tâches basiques et à se déplacer comme un bipède. L’avancée technologique des robots promet énormément pour les années à venir avec des prototypes de plus en plus avancés. Nous aurons peut-être besoin de John Connor plus tôt que prévu…
Des documents révélateurs
C’est grâce aux documents partagés par Edward Snowden, cet informaticien américain et ancien employé de la NSA et de la CIA, que les deux groupes ont obtenu la preuve d’un sérieux problème au sein du gouvernement. Les documents font état d’une surveillance étroite du contenu partagé par les citoyens allemands : messages publiés sur les réseaux sociaux, appels et courriels seraient scrutés à la loupe, au-delà des limites établies par la loi du pays.
« Par l’entremise de cette plainte au criminal, nous espérons que le Procureur général fédéral amorce enfin son enquête auprès du gouvernement allemand », a déclaré le Chaos Computer Club dans un communiqué officiel. Ce groupe de hackers, autoproclamé comme le plus important de toute l’Europe, expose souvent des failles dans les systèmes de sécurité informatique et mène des campagnes visant à améliorer les droits relatifs à la vie privée.
Le gouvernement ne bronche pas
De son côté, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, s’est contenté de dire que « tout le monde en Allemagne peut déposer une plainte au criminel », refusant ainsi de donner suite au Chaos Computer Club et à la Ligue internationale des droits de l’homme. L’opposition accuse le gouvernement de ne pas appliquer suffisamment de pression sur Washington par peur de mettre en péril les relations diplomatiques et les services de renseignements entre les deux pays.
Les procureurs fédéraux considéraient ouvrir une enquête au sujet de l’espionnage de la NSA depuis des mois. La nouvelle plainte pourrait donc servir de tremplin. Une histoire à suivre.